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Vous souvenez-vous du moment où vous vous êtes senti le plus adulte dans votre vie? Moi c’était à la fin de ma première journée de stage alors que je racontais à ma coloc comment s’était passée ma journée dans mon vrai de vrai futur travail. La veille, j’avais soigneusement choisi mon kit de journaliste et j’avais même pris le temps de sélectionner quels stylos allaient m’accompagner pour le premier jour. J’avoue, je sonne un peu bébé. C’est parce que c’est difficile de savoir comment réagir quand le jour J arrive.
On m’a parlé de ce stage de cinq semaines dès mes premières journées au Cégep. J’ai jalousé les plus vieux à maintes reprises lorsqu’ils recevaient leur lettre d’acceptation. Choisir le bon endroit a été compliqué, j’avais trop de choix devant moi, et j’aimais tout ce qu’on me proposait. J’ai tenté ma chance et finalement, j’ai mis les pieds à Radio-Canada Saguenay - Lac-Saint-Jean. Puis, j’y ai fait mes premiers pas. Mes premiers pas de petite fille dans le monde des grands. Intimidant n’est-ce pas?
Le milieu était rassurant et accueillant. Rapidement, on m’accordait des responsabilités, on me demandait mon avis lors des réunions de production pour le téléjournal. Pas question de servir le café et de faire des photocopies! Certains ont été publiés dans La Presse, d’autres étaient en ondes chaque jour, comme s’ils étaient des vieux de la vieille dans la boîte depuis longtemps. En deux jours, j’ai des amis qui étaient envoyés tout seuls sur le terrain pour faire leurs propres reportages.
Souvent, d’anciens étudiants d’ATM travaillent dans l’entreprise qui nous est attribuée. On est toujours accueillis comme des rois parce qu’on a déjà un point en commun. On se feel, on a passé par le même processus. C’est comme si on se retrouvait tous à la croisée des chemins.
C’est là qu’on m’a donné ma première chance. C’est là que s’est confirmé mon choix de carrière. C’est grâce à ça si je suis encore là, à peine un an plus tard, mais j’espère pour plusieurs autres années.
Merci mon cher stage, sans toi, rien n’aurait été pareil. Sans toi je n’aurais jamais eu la chance encore aujourd’hui de terminer mes journées en disant « Ici Rosalie Dumais-Beaulieu Radio-Canada, Saguenay ».